11 novembre 2009
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Le grand artiste americain Ben Sidran (chant, piano, poesie), jouait le 10 novembre 2009 au soir au Sunside de Paris avec Leo Sidran (drums), Bob Rockwell (saxo), Laurent Cokelaere (basse, ctrebasse). Ben joue roots. chante les "broken things, broken hearts, broken everything, ses amis viennent l'ecouter ici depuis New-York. Il ecrit, aussi, comme un Mezz Mezzrow des temps post-modernes, a propos des grands anciens, des fous furieux de la vraie zique, celle qui redonne vie et pour laquelle ils se tuent au boulot, par amour de leurs themes, du groove, du beat, sans nick, d'ailleurs. Ben Sidran a un doigte octavien, en boucle, frappe les neuviemes mineurs la ou d'aitres etouffent leurs septiemes bemols quinte augmentes, surfe sur le swing, car cela ne veut rien dire, man, if it ai'n't got THAT SWING, memory or not :-) Bob Rockwell joue a la Zoot Sims, devale les harmoniques, nique les cliches, jazze, en un mot, la ou ca jaze un etage plus haut, ceci dit avec un zeste de rancune sans doute, mais les deux Z comptent dans le "djazze", sinon c'est naze :-) Son dernier livre est aussi, dit Steph du Sunset, un gros volume, un beau tome, truffe d'histoires vraies de chez vrai. That's New-York and that' New-York Times, get down to reality, I don't care it's Chinatown, or Riverside, le Marais ou Saint-Germain, Goubert ou Sidran, c'est New-York et c'est de la zique ou je n'y entends rien :-). Jo Gatsby